La Première rediffuse ses meilleurs moments: culture, invités, histoire, voyages, cuisine, humour.
Et toutes les heures, un résumé de l'actualité
Un réveil chaleureux orchestré par Valentine Jongen, pour commencer la journée avec des découvertes culturelles, balades, sciences, bouquins, jardin, cuisine, sorties... Et tous les dimanches, un artiste à la table de votre petit-déjeuner. De quoi vous concocter le programme idéal pour votre fin de semaine... Mais aussi les jours fériés !
Le retour du loup, une histoire pleine de rebondissements (rediffusion) / La Présidente de la Commission européenne a déclaré que le loup présentait un "réel danger pour le bétail, et potentiellement pour l'homme".
Derrière cette phrase d'Ursula Von der Leyen, il y a plus de vingt ans de débats sur le retour du loup. L'animal avait été presque exterminé au début du XXème siècle et le voici de retour dans les forêts belges, où l'on compte 3 meutes. Le retour de l'animal s'accompagne d'une question passionnante, aussi bien philosophique que politique et économique : comment allons-nous vivre en harmonie avec le loup ? Loups, éleveurs, moutons, chasseurs... Quels sont les droits des uns et des autres ?
Hélène Maquet et Bertrand Henne retracent l'histoire du retour du loup dans nos contrées en compagnie de deux biologistes : Violaine Fichefet, du Service public wallon, membre du Réseau Loup et Corentin Rousseau, du WWF.
Réalisation : Bao-Anh DINH
Spéciale saison 10 : se (re)mettre en mouvement avec Hubert Reeves et Alain Touraine / A l'occasion de la saison 10 de « Dans quel Monde on vit », nous fouillons dans nos archives et nous collectionnons les entretiens de jadis qui entrent en résonnance avec les défis d'aujourd'hui. Pour cette première excursion dans nos trésors du passé, (ré)écoutons nos conversations avec l'astrophysicien Hubert Reeves (en 2014, il fut notre premier invité et le parrain de « Dans quel Monde on vit ») et le sociologue Alain Touraine (en 2015). Deux voix qui nous invitent à nous (re)mettre en mouvement !
Et en bonus, nous écouterons une sélection de messages d'anniversaire de la part de nos fidèles invité.e.s.
Les pâtisseries de papy ne prennent pas une ride,
Le flan c'est dément !
Enfin des néo boulangers et des miches de qualité. / Les amoureux de pâtisseries s'en seront certainement rendu compte : les pâtisseries du registre classique, n'ont pas pris une ride. Elles auraient pu tomber aux oubliettes face à la déferlante des nouveaux concepts... Que du contraire, le vent de nostalgie qui en ce moment balaye tout sur son passage, les rendent plus que jamais incontournables. Et figurez-vous, parole de pâtissier, que l'addiction guette même nos millénials et petits jeunes de la génération Z. Bref, la pâtisserie de papy c'est transgénérationnel ! Un bon merveilleux, un petit moka, un flan pâtissier bien chaud comme mamy nous le faisait, ils n'ont pas pris une ride. Petit tour des comptoirs avec Carlo De Pascale.
Pour illustrer le propos : un grand maitre du flan pour nous accompagner. A toutes les sauces, tous les goûts, Ju Chamalo pâtisse jusqu'à plus soif.
Une passion dévorante pour cet autodidacte. Une passion couchée sur papier et ce livre, le deuxième tome : « Mes Flans pâtissiers 2 » paru aux Ed de La Martinière. Saveurs d'ici ou d'ailleurs, version classique ou revisitée, la flan c'est `flantastique' !
Enfin c'est Elisabeth Debourse du Guide Le Fooding que nous rejoindra en fin d'émission avec sous le bras, quelques adresses de boulangeries qui envoient des miches de très, très haut vol : Liège, Bruxelles, Flandre, filons-y sans tarder !
Food Team du samedi : Sophie Moens / Carlo De Pascale/ Elisabeth Debourse/Ju Chamalo.
Julien Demeuse et Delphine Houdemont à la réalisation
Stéphane Delhougne à la programmation musicale
Alexandra Vassen à la programmation musicale.
C'était la journée internationale des droits des femmes ce 8 mars, et à cette occasion, un reportage au départ d'un constat : les personnes sans domicile sont de plus en plus nombreuses à Bruxelles. Et parmi elles, les femmes sont aussi de plus en plus nombreuses. Alors pour rencontrer leurs difficultés plus particulièrement, un centre spécifique a vu le jour dans la commune de Saint Gilles en septembre dernier. Un centre de jour pour et par des femmes, c'est une première chez nous. Reportage de Sophie Mergen.
Nous serons ensuite à la frontière russo-norvégienne, dans le grand nord. Parce que là-bas, depuis le début de l'invasion de l'Ukraine, il y a 2 ans, les choses ont changé pour ceux qui vivent le long de la frontière. La coopération transfrontalière a doucement fait place au retour du rideau de fer. Un reportage de Carlotta Mortéo.
Nous sommes en 1919.
Dans un rapport écrit en réponse à un questionnaire envoyé par le chanoine Schmitz à l'ensemble des paroisses de l'Evêché de Namur, Jules Fay, curé de la paroisse de Wartet, relate l'ambiance de panique régnant au début de l'occupation allemande, dans la région.
Il écrit :
« Dès la fin de septembre 1914, quelques ouvriers de Wartet vont, malgré mes sollicitations, travailler aux tranchées que les Allemands faisaient dans la position fortifiée de Namur.
Pour ce faire, ils ne pouvaient pas encore arguer de la misère !
L'un d'eux alla solliciter auprès de M. l'abbé Pierret, le curé de Marche-les-Dames, une lettre de recommandation en allemand pour obtenir une place de surveillant des travaux de fortification !
Dans le courant des années d'occupation, moins de la moitié des ouvriers d'usine et des carrières ont travaillé sur place pour l'ennemi et ce n'était pas toujours les plus nécessiteux.
Aucun toutefois n'a travaillé pour eux durant toute la guerre.
Deux ouvriers seulement se sont engagés volontairement pour aller travailler trois mois en Allemagne.
(...) Personne dans la paroisse n'a été inquiété par la suite de dénonciation ou de lettres anonymes.
J'avais pris dès les premiers temps de l'occupation, la précaution de stigmatiser, souvent en chaire et dans mes visites dans la paroisse, ces procédés honteux et antipatriotiques.
(..) Je rappelais à tous leurs devoirs de parents, de soldat, de femme et de jeunes filles, etc. »
Situé entre les forts de Marchovelette et de Maizeret, Marche-les-Dames a connu l'une des pages les plus sombres de son histoire lors de la bataille de Wartet en août 1914.
Comment la population a-t-elle vécu ces moments tragiques : portrait d'un village avant et pendant la Grande Guerre.
Invité: Laurent Aidans, auteur de « Marche-les-Dames-Wartet, portrait d'un village pendant et après le Grande Guerre » paru aux éditions namuroises.
13h50 : Contes et légendes de chez nous
Chaque samedi nous découvrons des contes et légendes de chez nous. Aujourd'hui, nous partons en Haute-Fagnes à la découverte de la Croix des fiancés, cette histoire nous est contée par Serge Nekrassoffau micro de Fanny Cuisset
Guillemette Laurent et Catherine Salée pour "Peer Gynt" et Ilyas Mettioui pour " Hofstade" / Présentation : Cindya Izzarelli
Invité.e.s : Guillemette Laurent et Catherine Salé pour « Peer Gynt » au Théâtre de Liège du 10 au 15 mars.
« C'est ce que j'ai écrit de plus fou » confiera le dramaturge norvégien Henrik Ibsen qui, en 1867, rédige l'histoire d'un jeune homme, inadapté à tout ce qui l'entoure, nommé Peer Gynt. Voyou, menteur, ivrogne, opportuniste, ¿l'antihéros¿ est banni de sa communauté.
Il part alors défier le vaste monde, échoue dans toutes ses entreprises, et s'invente des histoires pour travestir la réalité dont il se dérobe. C'est pourtant cet évitement qui lui permettra de découvrir une vérité essentielle sur l'homme qu'il est. Mais cela lui prendra une vie. Sans manichéisme, la pièce éprouve la compatibilité possible entre liberté individuelle et contraintes du collectif, entre utopie de l'imaginaire et âpreté de la vie, entre affirmation de soi et influence d'autrui. Avec la complicité de Catherine Salée au coaching de jeu et de Yoann Blanc dans le rôle-titre, Guillemette Laurent met en scène l'épopée de Peer Gynt sillonnée de très nombreux personnages, tous joués par des volontaires liégeois désireux de se lancer dans l'aventure. Salué par la critique dans La Musica deuxième de Marguerite Duras, le trio nous montre comment théâtre et identité se forgent et s'élèvent dans l'altérité. »
Ilyas Mettioui pour « Hofstade » au Théâtre de Namur du 12 au 16 mars
« Babette, Vasco, Ayoub, Haby, Abigael, Paloma et Viggo ont entre 14 et 20 ans. Comme la plupart des adolescents, ils sont en quête d'indépendance et de liberté. Ce soir, ces jeunes la cherchent dans la fiction.
Sur une scène de théâtre, ou peut-être est-ce sur le sable de la plage artificielle d'Hofstade à la bordure de Bruxelles, ils se mettent à jouer des personnages et à se débattre avec le théâtre. Ce soir, ces jeunes se cherchent dans la fiction.
Les sept jeunes se mettent à raconter l'histoire d'une fugue. Et si le lac et la plage artificielle devenaient l'océan atlantique ? Et s'ils construisaient un voilier pour traverser les flots ? Et si... ? Est-ce que les rêves nous appartiennent, ou ne sont-ils que des vieux clichés dont on hérite Qu'est-ce que nos choix de fiction racontent de nous ? Les jeunes convoquent alors un adulte, un acteur expérimenté, un « vrai » interprète. Mais pas de chance, il n'en sait pas vraiment plus.
Dans une soif d'aventures célébrant les révoltes, les joies et les peurs adolescentes, Hofstade explore ce qui circule d'un être à l'autre, d'une génération à l'autre, d'un voyage à l'autre. Avec pour cap, un questionnement : Est-ce qu'un destin, ça se choisit ? Et qu'est-ce qu'on fait quand on n'aime pas le nôtre ? Quelles sont nos marges d'action ?
Ilyas Mettioui travaille régulièrement et avec brio avec des équipes de performeurs et performeuses tant professionnelles qu'amatrices : Hofstade représente une première expérience en tant qu'interprète pour certains jeunes et d'autres ont, malgré leur jeune âge, déjà une riche carrière à leur actif.
Hofstade est le deuxième volet du diptyque Écume dont la première partie, Knokke-le-Zoute, a été créée en juin 2022. »
Chronique :
Régine Dubois : L'apocalypse heureuse - Théâtre des Martyrs
Marolles, la cour des chats' de Véronique Bergen, 1e partie / Les Marolles offrent le corps d'un grand blessé mais surtout celui d'un grand vivant. De tout temps, l'enjeu a été politique. Démolir les Marolles, c'est, comme avec Haussmann à Paris, imposer l'ordre, discipliner le chaos, dompter l'anarchie, étouffer les émeutes, faire rentrer les esprits libres dans le moule imposé. Ainsi s'exprime Véronique Bergen dans son livre, essai poétique, `Marolles, la cour des chats', publié au CFC Editions. L'occasion de plonger dans nos archives à la recherche du son particulier des Marolles : marché aux puces, église des Minimes avec Richard Kalisz, visite des pavés de mémoire, archives de la bataille des Marolles, avec Jacques Van Der Biest,...
Une jolie façon de mettre en avant l'offre de podcasts de La Première.
Africa Museum : rechercher la provenance et repenser les collections / « Presque rien de ce qui se trouve dans les musées, n'a été conçu pour y figurer ... » Cette citation ouvre, à l'Africa Museum, Re Thinking Collections, une exposition sur les recherches scientifiques de provenance des collections, pour beaucoup acquises lors de la période coloniale, et les enjeux qui y sont liés pour l'avenir de ces objets, dans et hors du musée. La co-commissaire de l'exposition Agnès Lacaille, chercheuse au Département d'études du patrimoine à l'Africa Museum et le directeur général Bart Ouvry sont les invités de Fabienne Vande Meerssche dans LES ECLAIREURS.
Plongez dans l'épopée tumultueuse du Woodstock 99, un festival hommage qui vire au cauchemar. Les attentes étaient grandes, mais l'expérience tourne au fiasco. Entre incendies, émeutes et organisation dépassée, le chaos règne. Le public, venu pour célébrer l'esprit de paix et d'amour des années 60, se retrouve confronté à une réalité bien plus sombre. Lors de la soirée de clôture, les Red Hot Chili Peppers tentent de ramener le calme, mais la situation échappe à tout contrôle. Le festival s'achève dans la confusion et les destructions, laissant derrière lui un paysage de désolation digne d'un film post-apocalyptique.
En Quête de Sens est un magazine qui accueille tour à tour les émissions Libres, ensemble (Centre d'action laïque), Il était une Foi (CathoBel), La Voix protestante (Association protestante de radio et télévision), Orthodoxie (Eglise orthodoxe en Belgique), Shema Israel (Consistoire central israélite de Belgique).
La Présidente de la Commission européenne a déclaré que le loup présentait un "réel danger pour le bétail, et potentiellement pour l'homme".
Derrière cette phrase d'Ursula Von der Leyen, il y a plus de vingt ans de débats sur le retour du loup. L'animal avait été presque exterminé au début du XXème siècle et le voici de retour dans les forêts belges, où l'on compte 3 meutes. Le retour de l'animal s'accompagne d'une question passionnante, aussi bien philosophique que politique et économique : comment allons-nous vivre en harmonie avec le loup ? Loups, éleveurs, moutons, chasseurs... Quels sont les droits des uns et des autres ?
Hélène Maquet et Bertrand Henne retracent l'histoire du retour du loup dans nos contrées en compagnie de deux biologistes : Violaine Fichefet, du Service public wallon, membre du Réseau Loup et Corentin Rousseau, du WWF.
Réalisation : Bao-Anh DINH