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Alexis Laipsker et Pierres / Le programme de l'émission Le Mug de ce jeudi 11 avril
Présentation : Élodie de Sélys et Xavier Vanbuggenhout
Le Mug d'ouverture : Alexis Laipsker pour son roman "D'entre les morts" paru aux éditions Michel Lafon
Le célèbre commissaire Venturi ne se doutait pas que cette funeste menace lancée par un vagabond illuminé se préciserait. La macabre mise en scène qui l'attend au fond d'une cave est l'une des pires horreurs auxquelles il a dû faire face. Bien qu'affaibli par la maladie qui le ronge, il met tout en œuvre pour résoudre cette nouvelle affaire. Pour cela, il peut compter sur le soutien sans faille d'Olivia Montalvert, la brillante psychocriminologue devenue star des prétoires depuis qu'ils font équipe. S'enclenche une course contre la Mort, où cette dernière n'est jamais bien loin mais a toujours une longueur d'avance...
Manu Dipietro pour sa séquence « Face B »
Le Mug découverte : Pierre Leroy aka Pierres pour son nouvel album "ÇAVA"
OVNI génial, textes décalés, clips toujours hors cadre, concerts aussi hilarants que touchants de poésie et rire inimitable, le chanteur bruxellois Pierre Leroy est de retour avec un deuxième album intitulé "ÇAVA". Car derrière ce grand gars au sourire moustachu ou à la moustache souriante, peuvent se cacher des failles. Forcément. Bien camouflées derrière ce "S" final. Ce Pierre multiple qu'il avait présenté dans son premier opus "Disque de platine (titre temporaire)". Mais là où l'album inaugural permettait à Pierre de dévoiler le pluriel de son blaze, ÇAVA s'intéresse davantage à ce qui fait unité en lui.
ÇAVA s'ouvre sur une question : ¿quand tu me vois, que vois-tu donc ?¿. Avec son nouvel album, Pierres interroge ce qu'il demeure en lui, en nous, des rencontres, des souvenirs, des passages et du passé. Fugacité du temps et des convictions, fascination pour les points de bascule, contemplation de la foule ou d'un paysage, de la légèreté du rien des vies.
Didier Vervaeren pour sa séquence « Requiem pour la mode »
Les arbres qui cachent la forêt (ardennaise) / LES TRIBUS
« Les Variations Silencieuses », un spectacle (tout public dès 14 ans) kaléidoscopique et documenté sur l'intersexuation et l'autodétermination. Encore peu ou mal connue, la question de l'intersexuation concerne 1,7% de la population et sa méconnaissance génère souffrances et discriminations. Le 19 avril à Beauvechain et le 25 avril à Woluwé Saint Lambert. On en parle avec Geneviève Voisin, conceptrice, metteuse en scène et comédienne du spectacle et Londé Ngosso de l'association Genres pluriels.
LE DOSSIER
Les arbres qui cachent la forêt (Ed. Weyrich)
Dans la solitude et le silence, la forêt appelle sans cesse à la réflexion. Elle est à ce moment-là l'auberge de nos pensées, le terreau fertile d'où germent nos idées. C'est seulement dans ses bras calmes que les choses nous apparaissent claires et que certaines vérités éclatent. Tous les modèles, toutes les réponses sont dans la nature. À nous de les déchiffrer et de les mettre en pratique. Conduite en grande partie de manière artificielle, la forêt ardennaise s'apprête à vivre un tournant de son histoire. Benjamin Nollevaux, garde-forestier, nous emmène en balade durant une année entière sur les sentiers de la Semois, au gré de son travail et de ses réflexions. Tantôt avec philosophie, tantôt avec humour, il pose un regard à la fois technique et contemplatif sur une forêt en pleine évolution, que se partagent parfois avec difficulté certains de ses utilisateurs.
LES TENDANCEURS
Transformer la bière en Whisky c'est ce que fait la brasserie Het Anker à Malines. Découverte avec Laurent Munster de Mi Orge-Mi Houblon (https://miorgemihoublon.be)
Auguste Rodin et Sergueï Shikalov / Focus sur Auguste Rodin, celui qui sculpta « Le Penseur » et qui est considéré comme l'un des pères de la sculpture moderne, avec Antoinette Le Normand-Romain et Christina Buley-Uribe, à l'occasion de l'expo "Auguste Rodin. Une renaissance moderne" à voir au BAM à Mons. Sergueï Shikalov sera aussi des nôtres pour son premier roman "Espèces dangereuses", l'histoire de toute une génération LGBT en Russie qui, dans les années 90, ont cru qu'ils allaient pouvoir exister au grand jour.
« Bagarre dans la Discothèque » à 11h30, avec Sébastien Ministru et Laurent Mathieu.
Et dès midi :
"Le Classico" de Sébastien Ministru : "Tintin en Amérique" d'Hergé.
Dans Tintin en Amérique (1932), le héros confirme sa vocation de redresseur de torts, en s'opposant au mafioso Al Capone, aux gangsters de Chicago et aux fripouilles de tout accabit. Déjà Hergé témoigne d'une vision généreuse du monde, stigmatisant par exemple l'attitude dominatrice des blancs envers les indiens peaux-rouges.
Antoinette Le Normand-Romain, Directrice Générale honoraire de L'Institut National d'Histoire de l'Art (INHA) et Christina Buley-Uribe, Historienne de l'Art, spécialiste de l'œuvre dessinée de Rodin pour l'expo "Auguste Rodin. Une renaissance moderne", à voir au Musée des Beaux-Arts de Mons (BAM) du 13 avril au 18 août.
Pourquoi Rodin a` Mons ? Le sculpteur français a se¿journe¿ pendant six ans en Belgique a` une e¿poque clef de sa vie pendant laquelle il a pleinement assume¿ son statut d'artiste. L'A^ge d'Airain en est l'emble`me, et le Penseur pre¿sente¿ a` Bruxelles par le sculpteur en 1899, l'ico^ne moderne - deux œuvres pre¿sentes dans l'exposition. Le fil conducteur de l'exposition est le traitement du corps par Rodin tout au long de sa carrie`re, son regard sur la Renaissance, cristallise¿ pendant son long se¿jour belge, et l'invention d'une manie`re nouvelle, a` l'ombre des œuvres de l'antiquite¿. En e¿cho a` cela, les œuvres de Rodin sont mises en re¿sonance a` la colle¿giale Sainte-Waudru de Mons avec les sculptures de Jacques Du Broeucq, l'un des artistes majeurs de la haute Renaissance des Pays-Bas me¿ridionaux et dont les œuvres sont conserve¿es dans ce lieu sacre¿. L'exposition s'ouvre audacieusement a` la sculpture contemporaine, repre¿sente¿e par l'une des artistes belges actuelles les plus importantes, Berlinde de Bruyckere, et le regard qu'elle porte sur Rodin. L'exposition pre¿sente dans le muse¿e pre`s de 200 œuvres de collections publiques et prive¿es dont de nombreux chefs d'œuvres de Rodin, marbres, pla^tres, bronzes, aquarelles, gravures, certains montre¿s pour la premie`re fois.
Sergueï Shikalov pour son premier roman "Espèces dangereuses" (Seuil). Il est l'un des finalistes du Goncourt du Premier Roman 2024, dont la proclamation aura lieu le mardi 14 mai prochain.
Un soir d'automne, un trentenaire russe est visité par des fantômes. Fantômes de sa jeunesse et de toutes les autres : celle et ceux qui crurent un temps que leur pays ne les rangeait plus dans la catégorie des espèces dangereuses, des "pervers sexuels".
Il décrit une Russie peu connue des Occidentaux, une Russie progressiste qui, le temps d'une décennie, a cru aux droits de l'homme et à l'amour libre. Il évoque l'espoir frémissant des jeunes Russes de ne plus faire semblant, d'être enfin acceptés par leur famille et par la "patrie". Pouvoir se tenir la main dans les rues de Moscou, oser embrasser son amoureux lors du premier concert de Mylène Farmer à Saint-Pétersbourg, s'éblouir de l'Europe et des United States, ouvrir grand les yeux sur les opportunités d'un monde nouveau.
Espèces dangereuses est le récit polyphonique d'un rêve auquel "on" a cru ensemble. "On", ce pronom qui n'existait pas dans sa jeunesse russe mais qui lui permet aujourd'hui d'y retourner en y emmenant tous les autres : les disparus, les oubliés, les gommés.
"Inspiré de faits réels" de Franck Istasse : « The Abyss », un film de James Cameron sorti en 1989, qui raconte...
Marcel Broodthaers ne tourne pas en rond / 13h15 : Nous sommes en 1946, à Bruxelles.
C'est dans la capitale que s'installe le liégeois Théodore Koenig, poète surréaliste.
C'est au Vieux Marché qu'il rencontre Marcel Broodthaers, poète lui aussi.
Ensemble, les deux jeunes hommes parlent littérature.
Plus tard, dans son » Histoire de la peinture chez Phantomas » (la revue qu'il créera dans les années cinquante), Koenig se souviendra de son camarade :
« Une hypersensibilité romantique l'habitait.
Il me fit partager son exaltation pour Baudelaire.
Il me récitait encore des pages des « Enfants du Limon » de Queneau, s'éternisant sur les malheurs de Bébétoutout qui le fascinait, lui trouvant des rapprochements avec sa propre vie et me considérait comme une curiosité en raison de mes penchants pour l'art esthétique.
(...) Je fréquentais donc ce Villon qui n'écrivait que timidement, me fiant à son allure intérieure, plutôt qu'à ses aspects de faux mauvais garçon aux prises avec des montagnes de difficultés qu'il se créait, d'ailleurs, de plus en plus nombreuses, les multipliant jusqu'à l'angoisse (...).
Depuis son décès en 1976, Marcel Broodthaers est l'objet d'une attention soutenue de la part des historiens et historiennes de l'art, du monde muséal et culturel : nombreuse sont les rétrospectives de son œuvre à travers le monde.
A la croisée du surréalisme, du pop art, du nouveau réalisme et de l'art conceptuel, il nous plonge dans le bouillonnement artistique qui suit la fin de la Deuxième Guerre mondiale : ses interrogations, ses remises en question et ses propositions.
Coquilles d'œufs, moules, fémurs peints aux couleurs de la Belgique ou de la France, collages de mots et d'images, films, son « Musée d'Art moderne, Département des Aigles », témoigne de sa vivifiante soif d'indépendance, lui qui, pourtant, avait pu se construire un solide réseau d'amis, fidèles soutiens durant les longues années de vaches maigres.
Partons à la rencontre de Marcel Broodthaers dont le journaliste Jean-Pierre Van Tiegem dira, lors de sa disparition : « Il s'est tu au milieu d'une phrase ».
Notre invitée pour cela est Margaux Van Uytvanck de l'ULB. Elle a publié une thèse intitulée : « Marcel Broodthaers à Bruxelles - Parcours individuel et réseaux artistiques (1945-1970). »
14 heures: Les femmes dans les conflits
Il est toujours question des héros de guerre. Et pourtant, bon nombre de femmes ne sont pas restées passives lors des grands conflits qui secouèrent l'Europe. Aviatrices, résistantes, lanceuses de grenades ou inventeuses, les femmes ont comté, et le roman graphique Toujours prêtes, de Virginie Augustin et Julien Hervieux nous le rappelle. Son auteur nous plonge dans l'histoire de ses femmes qui s'en sont mêlées.
Une séquence réalisée par Jean-Marc Panis
Valentine Jongen propose une émission musicale avec des morceaux qui ont fait et qui font encore l’histoire de la musique. L’histoire de la pop, du rock, du jazz, de la musique classique... Le tout agrémenté d’anecdotes, de liens entre les artistes et d’une touche musicologique. Chaque après-midi, il y en aura pour tous les goûts avec une multitude de tubes.
Pina Bausch : La valse des destins / Plongez dans l'intimité de Philippina Bausch, une jeune danseuse allemande établie à New York en 1962. Alors qu'elle reçoit un appel qui bouleversera sa vie, elle se retrouve confrontée à un choix crucial : rester dans le tourbillon artistique de Big Apple ou retourner en Allemagne pour succéder à son mentor. Entre souvenirs d'enfance dans un café sombre et épanouissement dans une école de danse révolutionnaire, Pina oscille entre deux mondes, deux destins. Dans une danse mélancolique et envoûtante, elle explore son passé, son présent et son avenir incertain. Entre secrets et dilemmes, Pina s'apprête à révéler sa vérité dans une décision qui changera le cours de sa vie.
Qui a dit que l'école était finie? En théorie, c'est Sheila. En pratique, il y a rattrapage sur La Première! Dès 16h, Walid fait la classe et devient votre nouveau maître des colles. Plus qu'un jeu, un état d'esprit complètement yéyé qui voit une bande d'élèves plutôt potaches retourner sur les bancs de l'école pour vous offrir votre récréation de fin d'après-midi. Divertissez-vous avec le jeu antisèche qui vous fera aimer l'école!
Un magazine info pour décoder, débusquer et débattre avec l'objectif de mieux comprendre l'actualité, élargir les horizons, bref... provoquer des déclics.
Reed Brody : La traque de Hissène Habré / Qu'est-ce qu'un génocide ?
Notions et rappels de situations avec Reed Brody, avocat new-yorkais très engagé dans la cause des Droits de l'Homme.
Il a longtemps collaboré à Human Rights Watch. Il est l'homme qui a traqué l'ancien dictateur tchadien Hissène Habré et a fini par le traduire devant une justice internationale.
Reed Brody publie ¿La traque de Hissène Habré¿ chez Karthala
Au menu, tout ce qui attise l'insatiable curiosité du duo : les nouvelles tendances de l'industrie du divertissement, l'évolution du cinéma, le monde de l'image, de la BD aux expos en passant par les phénomènes digitaux et les festivals. Avec la participation d'invités-surprises. Le tout emballé avec l'inimitable ton 5 Heures, évidemment !
Concert Dikanda / L'UER invite les chaînes de radio à s'unir pour marquer la Journée internationale des Roms, créée pour célébrer l'incroyable histoire, culture et langue de la plus grande minorité ethnique d'Europe. Un patrimoine musical exceptionnel que nous illustrons ce jeudi avec un concert de Dikanda, enregistré par la radio suédoise. Cette formation basée en Pologne promeut l'authenticité du style au travers de compositions originales inspirées de traditionnels de l'Orient au sens large - des Balkans à l'Inde en passant par Israël, le Kurdistan, la Biélorussie. Leurs œuvres sont dominées par les influences balkaniques et tsiganes. Embarquez avec nous dans leur univers !
Alexandra Vassen continue sa mission de défricheuse de talents et de tendances musicales en français dans le titre. Pour les petits et les grands curieux de découvertes, créations, nouveaux sons et expérimentations, elle cherche (et trouve) ce qui se fait de mieux sur la scène francophone.
Façons de Voir : Intangibles, Claire Williams et Les Aethers aux Drapiers - Ouvrir l'espace par l'ICA / Dans le cadre de BIP 2024, Les Drapiers à Liège présentent, du 23 avril au 11 mai, une nouvelle exposition consacrée aux matérialités invisibles au travers du travail artistique de Claire Williams et Les Aethers (Claire Williams, Debora Levyh).
Pour plonger dans ces intangibles, Les Aethers manipulent différents types de matières telles que les rêves, la psyché, les ectoplasmes, l'aura, la magie, le magnétisme. À travers un dispositif audiovisuel, elles créent une interface pour donner vie à des voix et des personnages venus d'autres espaces-temps. Leur travail aborde les thèmes des substances, des fluides, de forces, d'effluves, d'énergies, de rayonnements, d'ondes qui, ensemble, forment les Aethers.
L'exposition Ouvrir l'espace, organisée jusqu'au 5 mai 2023 par l'Institut Culturel d'Architecture Wallonie-Bruxelles (ICA) au Centre culturel de Namur, invite les publics à découvrir des projets exemplaires d'espaces ouverts et publics. Ces projets, à l'échelle du territoire wallon et bruxellois, proposent un entre-deux, un flou volontaire entre l'espace public et l'espace privé. Ces lieux partagés créent des espaces de convivialité où apprendre la citoyenneté, le faire ensemble. Ils permettent aussi d'enrichir la biodiversité dans le milieu bâti, contribuent à la perméabilisation des sols et garantissent enfin une présence et une représentation de chacun.e en dehors de l'espace domestique.
Réalisation Christine Van Acker
Façons de Voir est soutenu par la Direction des Arts Plastiques contemporains et par la Cellule Architecture de la Fédération Wallonie-Bruxelles.
Un talk-show culturel dans une ambiance décontractée.
