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Reconversion en agroécologie: pas simple, mais possible! / LES TRIBUS
Ce que nous pouvons apprendre de nos enfants, avec Bruno Humbeeck, psychopédagogue à l'UMons
COUP DE POUCE
Valérie Tubé, la créatrice de la marque de cosmétiques naturels « L'Arbre à Savon », sort en ce moment un nouveau projet d'entreprise, une gamme de parfums 100% belges et 100% naturels « Re.Sentir ». Elle lance une campagne de crowdfunding.
LE DOSSIER
Reconversion en agroécologie.
Se reconvertir dans l'agriculture et faire le choix de l'agroécologie ce n'est pas une chose simple. C'est pourtant, celui de que Bertrand Counet a fait en quittant le BTP à la recherche de plus de sens. Un projet familial qui s'est concrétisé avec la ferme de Petit Bomal qui prouve que c'est encore possible. Il sera notre invité avec Alain Peeters de Terres Vivantes.
TENDANCEURS
Comment j'ai tenté d'occuper ma fille en invitant une de ses copines à la maison ? Avec Eric Willem, papa solo.
Binche vaut vraiment le Détour (5) : La dentelle d'art de Biche / C'est bagarre à l'Office du tourisme de Binche entre Justine, Nicolas, Salvatore di Bennardo et Raphaël Charlier, dans ce jeu sous l'arbitrage de Walid ! On termine la carte postale consacrée à cette ville de la région du Centre en Hainaut. Avec un point un peu plus méconnu : savez-vous ce qu'est « Le » Binche ? C'est un point de dentelle ! Car oui, à l'instar de Bruxelles et Bruges, Binche fut l'une des capitales mondiales de la dentelle. Au XVIIe siècle, la dentelle apparaît à Binche, 200 ans plus tard, la ville compte près de 1900 dentellières pour 6000 habitants. La dentelle au fuseau a fait la réputation de la ville, qui a donc investi en 2024 dans la construction d'un nouveau bâtiment édifié à côté du Musée International du Masque et du Carnaval pour y installer de riches collections de dentelles et un atelier voué à pérenniser la technique ancestrale. On en parle avec Hélène Blanchart, responsable de ce Centre d'expression et de créativité - https://www.dentelledartdebinche.com
Bref, une dernière (et pas des moindres !) étape en public dans la joie et la bonne humeur
Chaque jour, Arnaud Ruyssen prend une demi-heure pour comprendre les enjeux d'un sujet d'actualité. Avec des voix expertes, des acteurs et des actrices de terrain ou des citoyens, nous revenons aux origines d'une problématique pour l'analyser et la décrypter de façon pédagogique. De quoi vous donner les clés pour mieux comprendre les informations qui gravitent à toute allure dans notre monde de plus en plus complexe.
Le discours amoureux au Moyen-Age / Nous sommes dans la première moitié du XIVe siècle.
Gentile da Foligno, surnommé « le prince des médecins » ou « le spéculateur », né en Ombrie, région centrale de l'Italie, écrit à propos du mal d'amour :
« Au sujet de l'amour, nombreux sont ceux qui cherchent à savoir quantité de choses : premièrement, si la femme est plus affectée par l'amour que l'homme ; ensuite par quel sens on devient amoureux, par la vue, l'ouïe ou le toucher ; et tant d'autres choses que nous ne prenons pas la peine de traiter ici, car nous avons déjà dit beaucoup sur l'amour dans nos chansons en langue vulgaire. »
Mais précisément de quelle manière s'exprime le discours amoureux au Moyen-Âge ?
Qu'en est-il de l'amour dit courtois ?
Comment les théologiens, les philosophes, les médecins ont-ils contribué, non seulement, aux débats, aux controverses, mais aussi à la construction d'un idéal amoureux ?
Quel est le rôle des chevaliers et gentes dames ?
Celui des clercs et des troubadours ?
En quoi « Le roman de la rose » est-il un tournant ?
Sexualité, virginité, chasteté, désir, conjugalité, célibat : les femmes ont-elles voix au chapitre ?
Le discours amoureux est multiple au Moyen-Âge : tentons de lever un coin du voile...
Avec nous : Joël Blanchard : « Poétiques de l'amour - Sexualité, genre, pouvoir XI-XVe siècle » ; éd. Passés/Composés.
14 heures : Unique comme Garbo 2/2
Greta Garbo avait un physique étrange, un visage qui prenait la lumière comme personne, et un mode de vie qui dérangeait Hollywood, et ses poupées dociles.
Pourtant, cette Suédoise a marqué à jamais l'histoire du septième art.
Catherine Locandro, auteure du « Portrait de Greta G » paru aux éditions Pérégrines revient au micro de Jean-Marc Panis sur le parcours hors norme de mademoiselle Garbo
Retrouvez la sélection maison des dernières sorties musicales, les hits tendances, les nouveaux coups de cœurs des programmateurs, les artistes en concert avec La Première, quelques pépites du passé et beaucoup de plaisir partagé par Alexandra Vassen.
30 minutes chaque jour pour faire un tour du côté de la Playlist de La Première.
Mythes et légendes : Les Banshees, Messagères de la Mort (Rediff) / Découvrez les secrets des Banshees, créatures légendaires du folklore irlandais, dans ce nouvel épisode de L'Heure H. Annonciatrices de la mort, ces êtres métamorphes hantent les esprits et les foyers, terrifiant par leurs apparitions nocturnes et leurs cris stridents. Mais qui sont-elles vraiment ? Explorez leurs origines anciennes, liées aux grandes familles fondatrices de l'Irlande, et découvrez comment elles ont évolué au fil des siècles, influencées par la christianisation des sociétés celtes. De la réalité à la fiction, la Banshee est devenue une figure emblématique de la pop culture, présente dans les films, les séries et les jeux vidéo, tout en continuant à hanter les légendes des contrées celtiques. Mystérieuses et fascinantes, les Banshees nous invitent à un voyage entre réalité et imagination.
Le Discours du chef amérindien Seattle / Un essai sur Tom Cruise / En 1854, le chef amérindien Seattle (Si'ahl) prononce un discours éloquent au moment de céder les terres de son peuple aux colons. Mais quelle est l'authenticité de ce discours ? On en parle avec Isabelle Marrier, qui publie "Le Discours sans fin ou comment le chef Seattle n'a pas dit ce qu'on dit qu'il avait dit". Il sera aussi question de "Poétique de Tom Cruise", un essai d'Olivier Maillart sur Tom Cruise, acteur et producteur américain.
Feuilleton "Ceci n'est pas un poème : Le Surréalisme au pied de la lettre" de Stéphanie Van Vyve.
Épisode 5 : Dans le mot SURRÉALISME, je demande le M. Comme Merveilleux. « Le merveilleux est toujours beau, n'importe quel merveilleux est beau, il n'y a même que le merveilleux qui soit beau » disait Breton. Avec Marianne Van Hirtum, la poésie est merveilleuse car elle nous emmène dans des visions, des espaces oniriques qui provoquent un étonnement permanent, les images explosent. Notre mental aussi.
Nouvelle diffusion de l'émission autour de "Poétique de Tom Cruise" d'Olivier Maillart (Marest Éditeur), un essai sur Tom Cruise, acteur et producteur américain.
On en parle avec Dick Tomasovic, chargé de cours en histoire et esthétique du cinéma et des arts du spectacle à l'ULg.
Suivant la voie tracée par Luc Moullet dans Politique des acteurs, cet ouvrage entend considérer Tom Cruise non seulement comme l'auteur des films dont il est la vedette, à égalité avec les réalisateurs qui l'ont fait tourner (de Tony Scott et Sydney Pollack à Steven Spielberg et Christopher McQuarrie, en passant par Stanley Kubrick et Paul Thomas Anderson), mais aussi comme l'inventeur depuis une vingtaine d'années d'une poétique originale, mariage inédit des acquis du burlesque dans la mise en scène des corps et d'une conception profondément hitchcockienne du regard.
Au point de confondre, peut-être à raison, son destin avec celui du cinéma lui-même.
La romancière française Isabelle Marrier est notre invitée pour son récit "Le Discours sans fin ou comment le chef Seattle n'a pas dit ce qu'on dit qu'il avait dit" (Paulsen).
Dans la bibliothèque d'une villa de vacances, Isabelle Marrier découvre un texte magnifique, à la portée universelle, un appel au respect de nos biens communs : Le Discours du chef Seattle. Il a été prononcé en 1854 par le chef amérindien au moment de céder les terres de son peuple aux colons, évoque la responsabilité de l'être humain dans la préservation de la Terre Mère et invite les générations futures au respect de l'environnement.
Bouleversée, Isabelle Marrier décide d'enquêter sur l'homme à l'origine de telles paroles, de retracer sa vie avant l'arrivée des « pionniers », puis lors de l'établissement de comptoirs, de la Ruée vers l'or et de la création de réserves. Et de raconter également l'histoire non moins grande de ce discours protéiforme. Car elle s'aperçoit qu'il s'agit d'un faux ou presque ! Les paroles que nous connaissons aujourd'hui n'ont jamais été prononcées par le chef amérindien : elles sont le fruit de nombreuses transformations au gré des époques. Le message véhiculé prend désormais le dessus sur l'authenticité. D'Al Gore à Le Clézio, en passant par Charles III, il sert de faire-valoir aux écologistes, il est récupéré par les hommes politiques pour mieux réaffirmer les identités multiples des États-Unis, par le milieu de la culture sous la forme de « sagesses indiennes », par les communautés religieuses comme recours spirituel, et devient une source d'inspiration à grande échelle.
La quête de vérité, dans cet ouvrage, se heurte aux innombrables réappropriations de la part de tous les acteurs de la société et démontre l'ultime spoliation subie par les Amérindiens, celle de la restitution même de leur parole de résistance.
Le Journal de 17h00.
Nouvelle diffusion de "Paroles, Paroles" de Sébastien Ministru : « Back To Black » d'Amy Winehouse
Nouvelle diffusion de "Les inconnus connus" d'Éric Russon : Blaxploitation.
Chaque vendredi, Eddy Caekelberghs vous aide à démêler les nuances de l'actualité mondiale?à travers un nouveau rendez-vous : Les Couleurs de l'Info. On y prend?le temps d'échanger les points de vue et les analyses, pour tenter d'en avoir le fin mot. Après Le grand Journal de 18h, parole à un expert qui présente?sa vision d'un fait d'actualité dans À votre avis. Enfin, des reportages vous font entendre les bruits du monde dont on parle aux quatre coins de la planète.
The Amusement Park, George A. Romero, 1973 / C'est un film longtemps perdu, oublié, relégué aux oubliettes de l'histoire : The Amusement Park de George Romero, un moyen-métrage tourné en 1973, ressorti, après restauration, à Pittsburgh en octobre 2019.
The Amusement Park est un film étonnant, réalisé au lendemain de Season of the Witch, Ma sorcière mal-aimée en français, et avant Le montre est parmi nous.
Film étonnant disais-je, d'abord, parce que c'est une commande passée par l'église luthérienne de Pittsburgh, la Lutheran Service Society of Western Pennsylvania, au pape des zombies.
Le mandat : mettre en scène le mauvais traitement réservé aux personnes âgées dans la société américaine,
George Romero va leur en donner pour leur argent et leur fabriquer un pamphlet, un brûlot à charge, une allégorie de la misère que les commanditaires n'apprécieront pas.
Ensuite, c'est une histoire rocambolesque, un cauchemar éveillé, tourné très rapidement dans un vieux parc d'attraction avec un seul comédien professionnel, Lincoln Maazel.
Tout le reste du casting consiste en des connaissances du réalisateur, de son équipe technique et des membres de l'église luthérienne.
L'intrigue est simple : un septuagénaire décide de passer une journée dans un parc d'attraction. Il va vivre un cauchemar éveillé.
Ici, pas de zombies, mais les invisibles, ceux que l'on pousse de côté à cause de leur grand âge. Ils sont maltraités, la cruauté est patente, le message dérange.
Le film est oublié dans des tiroirs pour mieux ressortir au 21e siècle.
Aujourd'hui, dans Travelling, nous allons vous parler de George A. Romero, de son univers impitoyable et sanguinolant, de son cinéma gore, mais allégorique, adulé des cinéphiles.
Nous allons également plonger dans l'univers de ce moyen-métrage en particulier, the Amusement Park.
Pour ce faire, nous avons des archives, quelques interviews, des extraits, tous en anglais...ce film est un OVNI du cinéma et n'a jamais connu de version française. Surtout, nous avons comme guide le livre de Julien Sévéon, George A. Romero, Révolutions, zombies et chevalerie. Un ouvrage de référence à mettre entre toutes les mains.
Ceci étant dit, ne tardons plus, dans un parc d'attraction, un vieillard vient de s'inviter à une fête foraine inhospitalière. Suivons-le dans ses errances.
Covers / Pour terminer la semaine et pour ouvrir le week-end, nous vous proposons une immersion dans le monde des reprises. Ces `covers' dans le jargon musical constituent souvent des hommages d'Interprètes à des Créateurs et Créatrices, des moments de plaisir et de jeu, voire des instants d'émerveillement.
Alexandra Vassen continue sa mission de défricheuse de talents et de tendances musicales en français dans le titre. Pour les petits et les grands curieux de découvertes, créations, nouveaux sons et expérimentations, elle cherche (et trouve) ce qui se fait de mieux sur la scène francophone.
Les déjeuneurs du Ramadan / A l'occasion du mois de Ramadan, Bouchra Ayoub retrouve des membres de sa famille, croyants et non-croyants, un ami Marocain, un ex-musulman militant et un professeur de religion islamique pour les interroger sur leur rapport à la foi. Qu'ont-ils fait de l'héritage musulman qu'ils ont reçu ?
« J'ai fait le ramadan. Il y a longtemps. J'ai jeûné pendant quelques années à l'adolescence et puis j'ai pris des distances avec la croyance et la pratique religieuse. Et depuis, j'ai remarqué que le mois de Ramadan est la période de l'année pendant laquelle on me questionne le plus sur mon rapport à la religion et je me retrouve souvent à devoir expliquer, me justifier, me définir : musulmane ? Pas musulmane ? Et chaque année, je dois supporter les regards déçus de certains musulmans mais aussi l'air rassuré et ravi de non musulmans, soulagés de découvrir mon peu de ferveur religieuse. Comment devient-on musulman, musulmane ? Et que fait-on de cet héritage qui nous est proposé ou imposé ? Peut-on s'en affranchir, choisir de ne plus l'être, quand on l'a décidé ?
Réalisation : Bouchra Ayoub
Mixage : Gregor Beck / Composition musicale : Guillaume Istace
Production : Across Stickos, avec le soutien de l'ACSR et du FACR de la Fédération Wallonie-Bruxelles
Un talk-show culturel dans une ambiance décontractée.
