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Ca vaut vraiment le Détour ! - Votre podcast humour et jeu sur La1ère / Best of : Namur vaut vraiment le détour : Etymologie, films olé-olé et la citadelle de Namur termitière de l'Europe
En ce jeudi, retour sur la bagarre au centre culturel de Namur : ils s'affrontent, mais dans la joie et la bonne humeur, ce sont François et Nathalie, aidés chacun par leur partenaire (Catherine Ronvaux et Raphaël Charlier) pour répondre aux questions de Walid et tenter de gagner le grand prix ! On parle timbre, expression et étymologie, des endroits les plus romantiques de Namur... Nous recevons aussi Jean-Christophe Demeuse, guide à la magnifique citadelle et notamment de ses souterrains, que Napoléon aurait qualifiés de « termitière de l'Europe » (à découvrir !) ! Et bien sûr comme chaque jour un micro trottoir qui vous demande votre avis sur un nombre incalculable de sujets, mais lesquels ? Aux candidats de deviner ???? Bonne humeur, gai savoir et même chorégraphie improvisée durant cette récré de midi...
Chaque jour, Arnaud Ruyssen prend une demi-heure pour comprendre les enjeux d'un sujet d'actualité. Avec des voix expertes, des acteurs et des actrices de terrain ou des citoyens, nous revenons aux origines d'une problématique pour l'analyser et la décrypter de façon pédagogique. De quoi vous donner les clés pour mieux comprendre les informations qui gravitent à toute allure dans notre monde de plus en plus complexe.
Les soldats noirs de Fort Huachuca / Nous sommes le 14 juillet 1944, au Fort Huachuca, en Arizona.
Le soldat James Rucker, qui s'apprête à rejoindre le front en Italie, écrit à son épouse :
« Bientôt je tournerai le dos à la ségrégation américaine sans le moindre regret.
Ce ne sera pas un adieu à Jim Crow puisque l'armée semble s'être engagée à ce que je propage Jim Crow jusqu'aux coins les plus éloignés de la terre.
(Les lois Jim Crow sont des lois promulguées par les législatures des États du Sud des Etats-Unis entre 1877 à 1964.
Elles ont été mises en place pour entraver l'exercice des droits constitutionnels des Afro-Américains acquis au lendemain de la guerre de Sécession.)
James Rucker poursuit :
Pour aucune autre raison que Jim Crow, je me suis retrouvé affecté au camp le plus isolé du pays, aussi éloigné de toi que des théâtres d'opérations les plus lointains.
J'espère revenir dans un Amérique qui ne sera plus ségréguée (...)
Ici, j'ai vu et enduré autant le fascisme que ce à quoi je pouvais m'attendre faire l'expérience en Allemagne ou en Espagne.
J'ai vu des abus perpétrés par un peuple entier de la manière la plus cynique possible en mentant au reste du monde.
Un peuple qui prétendait apporter la liberté à l'ensemble du monde.
Adieu, Amérique de Jim Crow. »
Entre 1941 et 1945, trente mille soldats afro-Américains ont été confinés dans un camp militaire d'Arizona, un « poste noir » situé à la frontière avec le Mexique, très loin de toute communauté blanche.
Quelles ont été leurs conditions de vie ?
Jusqu'à quel point la ségrégation a-t-elle été imposée ?
Partons sur les traces des soldats de Fort Huachuca...
Invitée : Pauline Peretz de l'Université Paris 8 Vincennes-saint-Denis, directrice adjointe de l'Institut d'histoire du temps présent.
Autrice de : « Une armée noire - Fort Huachuca, Arizona » éditions Seuil.
14 heures : Bernard Wallet 3/6
Episode 3 : Des livres contre des fusils
Troisième épisode de la vie de Bernard Wallet, fondateur des éditions Verticales passé par de bien improbables étapes avant de devenir éditeur. De retour de ses grands voyages dans l'esprit de la Beat Generation, il va d'abord être libraire à Clermont-Ferrand, puis, repéré par Gallimard, devenir leur représentant dans une vaste zone allant d'Istanbul à Tanger. Une zone qui l'amène à fréquenter régulièrement un pays alors en pleine guerre civile : le Liban.
Retrouvez la sélection maison des dernières sorties musicales, les hits tendances, les nouveaux coups de cœurs des programmateurs, les artistes en concert avec La Première, quelques pépites du passé et beaucoup de plaisir partagé par Alexandra Vassen.
30 minutes chaque jour pour faire un tour du côté de la Playlist de La Première.
Richard Speck : Le Massacre des Infirmières de Chicago / Richard Speck, surnommé "Birdman", est l'un des criminels les plus infâmes des États-Unis. Le 13 juillet 1966, Speck commet l'impensable en pénétrant dans une résidence d'infirmières à Chicago, où il massacre froidement 8 jeunes femmes. Marqué par une enfance difficile et des troubles mentaux, Speck est un alcoolique violent, incapable de contrôler sa haine envers les femmes. Après son arrestation, il est condamné à mort, une peine commuée plus tard en perpétuité. Durant son incarcération, il gagne le surnom de "Birdman" en apprivoisant des oiseaux. Richard Speck meurt en prison en 1991, sans jamais avoir montré de remords pour ses actes atroces.
Stephen Markley et Spéciale Halloween : Le Cinéma de Frankenstein / Ce jeudi 31 octobre, c'est Halloween. L'occasion de se pencher sur le mythe de Frankenstein, personnage de fiction qui apparaît pour la première fois en 1818 dans le roman de Mary Shelley et adapté plus d'une centaine de fois au cinéma et à la télévision. On en parle avec notre spécialiste cinéma, Dick Tomasovic. À l'approche des élections américaines du 5 novembre, rencontre avec Stephen Markley pour son roman "Le Déluge", une dystopie réaliste sur l'effondrement de notre monde.
À 16h05, retrouvez "Tombent les vers", un feuilleton de saison en cinq épisodes que nous propose Stéphanie Van Vyve et qui évoque des tombes et parle de poésie. Arpenter les cimetières, imaginer en lisant les noms et les épitaphes ce qu'ont vécu les défunts, c'est un peu comme commencer le livre par la fin, on a naturellement envie de connaître le début.
Épisode 3 : Charles Bukowski.
L'épitaphe du poète américain Charles Bukowski serait, dit-on, l'essence de sa philosophie : "Don't try". Boileau a beau affirmer dans son Art poétique que ce qui se conçoit bien s'énonce clairement, la formule limpide et lapidaire de Bukowski est plus nébuleuse qu'il n'y parait. Ne pas essayer, mais ne pas essayer quoi exactement ? Les interprétations vont bon train. Aurait-il emporté ironiquement son secret dans sa tombe ?
Ce jeudi 31 octobre, c'est Halloween.
À cette occasion, spéciale Frankenstein, à l'occasion de la sortie du livre "Le Cinéma de Frankenstein : La créature et son créateur à travers les âges et les films" (Lettmottif).
On en parle avec Dick Tomasovic, chargé de cours en histoire et esthétique du cinéma et des arts du spectacle à l'ULg.
En écrivant Frankenstein ou le Prométhée moderne à 19 ans, Mary Shelley ne s'attendait sûrement pas à ce que son livre connaisse un succès tel qu'il serait adapté plus d'une centaine de fois au cinéma et à la télévision. Le Cinéma de Frankenstein revient sur ces œuvres filmiques et sur ce qu'elles ont apporté au mythe originel, l'enrichissant pour certaines, le trahissant pour d'autres : du travail fondateur de James Whale avec Boris Karloff dans les années 30 à la toute récente vision de Yórgos Lánthimos avec Pauvres créatures, en passant par la période Hammer où Frankenstein abandonne le noir et blanc des origines pour la couleur flamboyante du Technicolor. L'histoire de Shelley a inspiré de grands cinéastes (Terence Fisher, Tim Burton, Kenneth Brannagh, bientôt Guillermo del Toro) mais aussi toute une foule de réalisateurs de série B, voire de série Z, qui ont pensé que cette histoire légendaire leur garantirait le succès. Mis à toutes les sauces, Frankenstein a viré à la parodie, est devenu prétexte à des scènes érotiques, alors que le monstre prenait les traits d'une femme, d'un ado, d'un chien.
Travail malicieux et érudit, Le Cinéma de Frankenstein ressuscite des films totalement oubliés (comme l'égyptien Ismail Yassin Meets Frankenstein), revient sur des scénarios cocasses (comme Frankenstein conquiert le monde du Japonais Ishiro Honda où se croisent des criminels nazis, un dinosaure cornu et un poulpe géant). Ce livre remet également en lumière les œuvres de cinéma qui, tout en puisant leur force chez Mary Shelley, ont su créer leur propre grandeur. Mythe éternellement renouvelé, tout Frankenstein est ici... ou presque.
Pour terminer l'heure, "Sur la route : USA" de Jérôme Colin et Miguel Allo.
Durant deux semaines, soit ce qu'il reste de temps avant les élections présidentielles du 5 novembre, Miguel Allo et Jérôme Colin traversent les États-Unis d'est en ouest. 6200 kilomètres de New York à Los Angeles. Chaque jour, ils nous proposent une séquence « Road Trip ».
Au programme : de la musique mais surtout des rencontres avec des Américains croisés dans des bars.
Huitième étape : Le changement climatique au Nouveau-Mexique.
Le Nouveau Mexique est un carré de 500 kilomètres de côté. A l'ouest, l'Arizona. Au nord, le Colorado. Au sud, la frontière mexicaine. Un immense territoire très...
Dès 17h30, Julie Morelle et Pascal Claude nous informent de ce qui se passe en Belgique et partout ailleurs. Les grandes questions de l'actualité belge et internationale, géopolitique et politique sont décryptées par des journalistes en direct sur le terrain, des experts et spécialistes. Chaque jour, un dossier ou un débat qui anime notre société est développé en profondeur pour répondre en direct aux interrogations des auditeurs. Ce nouveau rendez-vous de 90 minutes permet de mieux cerner l'actualité et de s'informer en toute sérénité. Un véritable moment clé pour ne rien rater de l'info quotidienne régionale et mondiale.
Une jolie façon de mettre en avant l'offre de podcasts de La Première.
Europes / La Grande Europe sera notre terrain de curiosité et d'expérimentation, de retrouvailles ce mercredi. Des artistes du Nord y croiseront ceux du Sud, l'Ouest fera un clin d'œil aux artistes de l'Est. Une belle occasion pour cheminer parmi des voix uniques et des instruments spécifiques. Des soupçons de Portugal, de Lettonie, de France, d'Allemagne, de Scandinavie nous accompagneront...
Alexandra Vassen continue sa mission de défricheuse de talents et de tendances musicales en français dans le titre. Pour les petits et les grands curieux de découvertes, créations, nouveaux sons et expérimentations, elle cherche (et trouve) ce qui se fait de mieux sur la scène francophone.
Retourner, par David Christoffel / Si Gustav Mahler a dirigé de nombreux opéras, il n'en a pourtant pas composé. Et s'il ne trouvait le temps pour écrire de la musique que dans les périodes estivales, à l'écart des engagements professionnels et de la ville, la voix ne semble s'être articulée à sa musique qu'en lisière, que par exception. Et l'une de ces exceptions est notable : Le Chant de la Terre qui tient en lisière dans le catalogue de ses œuvres, comme un ajout arraché à la fatalité. Pour en parler, le poète Olivier Cadiot et le musicien Joce Mienniel à qui la Fondation Mahler et la Fondation Royaumont ont passé commande d'une œuvre librement inspiré du Chant de la Terre et qui ont, pour ce faire, eu une écoute spécialement pénétrante de l'œuvre de Mahler quitte à continuer de se tenir en lisière de celle-ci.
Cet épisode de Metaclassique s'intitule « Retourner » pour des raisons qu'explique Olivier Cadiot, poète qui a été invité par la Fondation Royaumont à traduire et finalement écrire à partir du Chant de la Terre de Mahler dont le texte est le résultat d'un empilement de traductions de poèmes chinois anciens - un empilement qui nous est raconté par Anna Stoll Knecht, musicologue spécialiste de Mahler et chercheuse associée à la Bibliothèque La Grange-Fleuret.
Une émission produite et réalisée par David Christoffel - Métaclassique
Un talk-show culturel dans une ambiance décontractée.
